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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 22:17
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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 19:28
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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 19:01

Long distance

 

Long distance

par fredericgillet.over-blog.com

 Longue distance 

Pour visionner les trois parties du film:

1/ Que la beauté soit devant moi

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2/ Que la beauté soit au dessus de moi

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3/ Que la beauté soit en dessous de moi

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 16:35

 

Carambolage
Carambolage
par fredericgillet.over-blog.com

Pour acheter le livre

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Extraits / Site

http://www.mymajorcompanybooks.com/Auteurs/gillet/

Pour lire le livre

http://fr.calameo.com/books/000358437daf617c90b48

 

NARDEME- J’ai pris du fromage avec les poireaux, chez l’épicier du coin. J’ai le droit.

Eh bien il y a un étranger qui est parti en courant avec du coca sous le bras.

Etranger parce que d'un pays lointain. Qu'on ne connaît pas.

Dont on peut tout redouter. Dont on n'a aucune idée du pedigree.

La race. Le groupe sanguin.

Il annonce pas la couleur.

Parti avec du coca. Du coca sous le bras.

Du coca light. Pas in.

Parce que lorsque c'est in , ça s’achète pas chez Ahmed.

Et c'est pas en bouteille.

Ça parait light, ça veut paraître light. Mais c'est in.

Le light, c'est un écran total. Il voulait aller au soleil, il ira en enfer

Le light c'est une façade, une entreprise fantôme. Pour paradis fiscal.

Du light, du vrai, du pur, de la poudre, de la blanche, de la neige. En cette saison !

Ah je sais plus ce que je dis !

Moi je suis pour la tolérance zéro.

L'immunité pure.

Zéro défaut, zéro souci.

I am The Woman. I am The Best. I am The very Best.

J'achète, je vends. Je me suis fait toute seule.

Je veux.

Si je veux je peux.

Si je peu, je feu. Si je feu je mhmm ! Mhmm !?!

Elle se met à pleurer.

Ca va pas bien pour moi.

Je sais pas très bien où j'en suis.

Mais je vais me ressaisir.

Du repos. « Beaucoup de repos » il m'a dit le docteur.

Mais comment trouver le repos ?

Le repos éternel, oui. Celui où t'es plus jamais fatiguée. Comme Franky.

«  T'as de la chance toi finalement de m'avoir rencontrée. T'es tranquille, peinard maintenant.

T'as plus d'emmerdes. » 

 

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 16:33

 

A Salida Loop
A Salida Loop
par fredericgillet.over-blog.com

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Pour lire le livre

http://fr.calameo.com/books/000358437c48c3eadd407

Extraits / Site

http://www.mymajorcompanybooks.com/Auteurs/gillet/

     Il y eut la route avec ses fossés. Ses lignes blanches discontinues et ses dépassements.

De la neige sur les talus et le froid sur le visage. L'air glacé le long des joues, à profiler l'angle d'attaque, à sculpter l'arête, définir plus précisément la pommette. Des lunettes jaunies coulèrent des larmes qui gelèrent à mi- hauteur de la face, se rigidifiant et s'éparpillant sous la pression du vent. J'avais fini par ne plus y porter attention. Mon esprit du moment se voulait prêt à engranger tous les affres afin d'arriver à bon port.  

Caler la moto et respirer fort l'air du temps, la rue inconnue et la silhouette au bout, encore indéfinie, mais si pressante déjà.

Puis vinrent les droites infinies, éternelles et sans avenir, incompréhensibles. Je devais les traverser comme un mal nécessaire dont j'étais seul à percevoir les contours. Aux fossés s'ajoutèrent les croisements, intermittents, mais bien présents et dangereux. Il n'en suffisait que d'un, que d'un dans sa carlingue, inaccessible au bruit de l'engin, à mon regard insistant et mêlé d'effroi, pour réaliser ce que certains avaient prédit, anéantir son regard tout au bout du parcours, lorsqu'elle apprendrait.

Les voies regorgeaient d'eau. Humides et barbouillées.

A vomir du sang lorsque la glissade s'accélère, rapide et imprécise, à oublier les rêves, interrompre l'allegro et pressentir chaque secondes comme un film saccadé. Glissant et brûlant sur le bitume, la vitesse décroissant et la peur exacerbée par l'imminence du choc, occultant ce que vous imaginiez quelques secondes auparavant. Et ses arbres si grands, squelettes dans l'obscurité, cerbères de la limite, tapis dans l'ombre, et contre lesquels l'engin explose lorsque vous ne vivez déjà plus.

Vous esquissiez alors un sourire à l'aube naissante.

Sur cette route j'ai abusé des kilomètres bien plus vite que notifié, en permanent délit d'une allure trop importante, juste à fixer ce que l'horizon laissait envisager. J'aurai voulu exprimer ce qu'il y avait autour des phares, le long de la route, avec ses formes obscures sur les bas côtés, ses différents gris assemblés et ces droites rectilignes et perpendiculaires.

Cet assemblage de voies en rupture de ton la nuit, éclairées par la lune, qui m'obligeaient à ralentir. Je sentais le moteur à la décélération s'adoucir, s'aplanir comme le terrain nivelé par l'engin de chantier.

Je creusais mon sillon.

A la sortie, dans l'espace délimité du faisceau lumineux se dessinait et évoluait le serpent d'asphalte. Je sentais alors la moto reprendre du cran. Le givre s'était déversé en plein dans la saignée, les gants ne répondaient plus au doigts engourdis, je respirais, caché sous l'écharpe recouvrant ma bouche, cet air que je prenais comme je pouvais en fait et comme toujours. Une apnée juvénile, spontanée et bienfaitrice, et cette force indicible pour regagner la surface, entrevoir le soleil ou du moins la lumière, un rayon apaisant et tendre sur la peau. J'aimais penser aux lumière lointaines de la ville après ces embardées sur le bitume.

Aux balises blanches se réfléchissant sur la route détrempée, à égales distances par l'implantation de leurs supports, jalonnant au sol l'humidité du ciel, et préfigurant avec certitude que ce monde traversé était un autre monde que celui annoncé.

 

 

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 16:31

 

SREBRENICA
SREBRENICA
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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 16:20

 

SARAJEVO
SARAJEVO
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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 18:25

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Frédéric Gillet

  • : Frédéric Gillet
  • : Sur celle-ci s'inscrit: L'amour, la peine, les mots, les soupirs... Sur cette feuille m'a-t-il dit, Je bâtirai ton avenir. J'ai déchiré la page, et je suis parti en laissant un mirage de plus et un prophète sans fils.
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